(re-)Montée

Tout à coup une source pas loin du glacier
Et puis de fleurs sauvages
A se demander vraiment... Harlem?
Tu causes tu causes... Tu crois?
Des fleurs noires de la Débauche ou de l'Anarchie
Non... Des fleurs noires des pierres de l'Amour

Mercredi 25 juillet, 9h30

Le lendemain matin, plus aucun obstacle ne nous empêche la montée vers l'Auguille du Fruit. Le soleil s'est imposé, à peine un ou deux petits mouton-nimbus pour souligner son succès. Retour au parking du Plan de Tueda, bien plus occupé que la veille. Mise en tenue, ravitaillement dans le sac, répartition des poids, coups de fil aux refuges, tout roule.

La montée commence gentiment le long du lac de Tueda (1704 m.), en direction du Vallon du Fruit, en passant par le Chalet du Fruit.


Pas mal de monde, le coin est parcouru par les promeneurs. Peu de randonneurs pour autant, beaucoup de familles. La plupart montent vers le Refuge du Saut, y prendront le déjeuner, mais nous laisseront avant la montée vers le Col de Chanrouge.

Nous passons le Chalet du Plan (1730 m.). La montée commence, moment un peu délicat, le temps de s'habituer au rythme, aux chaussures, à l'air de la montagne, à l'intransigeance du soleil, à la fraicheur filoute de l'ombre des sapins (mélèzes ou épicéas?) du Bois Marin que nous contournons, au vent qui chatouille alors que mon K-way continue de sécher gentiment dans THE hôtel de Moûtiers, constat amer d'un oubli idiot, pendant que nous montons vers le Vallon du Fruit.



L'arrivée sur le Vallon (1998 m.) est la bienvenue. Nous voilà tout à fait au pied de l'Aiguille du Fruit. Nous pouvons nous y projeter avec la satisfaction d'avoir enfin mis pied à l'étrier et l'impresion de n'avoir pas si mal choisi ce petit coin de hasard, au coeur de la Vanoise. La traversée du Vallon est agréable et élégante, avec l'Aiguille sur la gauche...



... et la Crête des Mines sur la droite...


La première marmotte se fait vite remarquer. Pas d'elle-même d'ailleurs... C'est le couple devant nous, arrêté et pointant son objectif photo vers un endroit improbable qui attire notre attention. Il y a fort à parier qu'eux-même tiennent cette marmotte dans leur mirette du groupe précédent. Et voila comment probablement ce specimen a trouvé l'emplacement parfait pour devenir un marmotte très people... ou peut-être est-elle mandatée par la communautée marmotte pour accueillir les promeneurs humains... Toujours est-il qu'elle a droit à tous les flashs!


Les couleurs nous inondent, la lumière est ravissante, le soleil donne et le temps est doux. Les promeneurs sont toujours aussi nombreux autour de nous, pourtant il est facile de sentir que nous avançons vers ce que nous cherchions. Les trésors sont nombreux au coeur de cette nature alpine, mais le plus beau d'entre eux est d'être libres de nous y promener le long de nos envies, au-dela de l'effort. C'est dans ces instants pleins que pourraient s'esquisser les remèdes à l'angoisse. Et pourtant...

Pour une jolie fleur, peut-être...


L'arrivée au Refuge du saut (2100 m.) marque la fin de la traversée du Vallon et le début de la faim dans nos ventres. La pause-déjeuner s'impose d'elle-même, dos au refuge, au pied de la Grosse Tête, face aux Grands Diners. Les promeneurs sont autour de nous et mangent aussi. Toujours pas beaucoup de randonneurs... On approche!




2 commentaires:

Denis a dit…

Facile, les liens, facile, Flash Gordon dans la Vanoise !

DK 360 a dit…

Je sais pas si c'est Flash, mais... on a bien flashé et on s'est pas fait flashé!

(Aie! la boulette! La vanne pas drole du tout...)