Dans la continuité du Glandon, pris par notre enthousiasme, nous enchaînons avec le Col de la Croix-de-Fer (2068 m.). Le paradis des cyclistes qui sont finalement très nombreux à venir se faire lécher par le soleil sur ces montées incroyables, tous et toutes en tenue impeccable. Y aurait-il quelques pros, ou amateurs d'un bon niveau? L'allure de certains, de certaines est remarquable.
La redescente de la Croix de Fer nous semble impeccable. A Saint-Jean d'Arves, Renaud tique quand même un peu. Au pied du Col du Mollard, aussi plaisant soit-il, le doute s'affirme concernant le Sud-Sud-Ouest que nous glanons. A tel point que nous décidons de rebrousser chemin, retour sur Saint-Jean d'Arves, où l'achat d'une carte plus détaillée que notre carte de France 1980 ne sera pas du luxe.
Et en effet, c'est entre le Glandon et la Croix-de-Fer que notre chemin divergeait en direction du Bourg-d'Oisans, par le Défilé de Maupas et Vaujany. Machine arrière toute! On repasse la Croix-de-Fer, peu glorieux...
Retour sur le Glandon et descente le long de l'Eau d'Olle qui forme, largement aidée par les nombreux torrents et surtout le barrage de Grand Maison, un lac surprenant où les alpages tombent dans l'eau...
Le défilé de Maupas est une symphonie de massifs rocheux où le mot petit a un sens tout de suite mesurable.
Objectif Drôme, on trace!
2 commentaires:
Ahh... donc vous étiez à un jet de glaviot du col du Mollard ?
Glaireux à souhait avec des fils dans l'amidon
Se demandant s'il tombera du mur ou non
Le crachat au soleil s'étire
Son œil vitreux de borgne où la haine croupit
Brillant d'un jaune vert pâlot et mal nourri
Sous la canicule chavire
D'où viens-tu pèlerin gélatineux et froid
De quelle gorge obscure as-tu quitté l'emploi
Pour te marier à cette pierre
D'un gosier mal vissé ou d'un nez pituiteux
D'un palais distingué d'un poumon besogneux
Ou d'une langue de vipère
Avant que de finir au plat sur ce granit
Etais-tu préposé au catarrhe au prurit
Ou bien à résoudre une quinte
Es-tu le doute du rêveur l'orgueil du fat
La solution d'un douloureux échec et mat
Ou l'exutoire du farniente
Agacé par l'insecte au ventre crevant d'œufs
Décoloré, suintant, le crachat comateux
Sur le trottoir enfin débonde
Tandis qu'agonisant sous des pieds indistincts
A l'aise enfin chez lui il me dit l'air hautain
" Je suis la conscience du monde "
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