Jeudi 26 juillet, 12h30
Grosse descente, façon poète aussi, mais dans la mesure des crampes et de la tétanie qui gagnent très vite le haut des cuisses. Moment ingrat, le topo très zig-zaguant finit par longer le vallon avant de piquer à un rythme effréné, très dur. Et les promeneurs qui n'en finissent plus de nous passer. Moi, je passe sur les quatre cons alignés sur la largeur de la route et j'arrive en bas du col (2000 m.) avec le soulagement d'une petite quarantaine de bornes dans les Alpes, des cuisses en lambeaux, le soleil qui a bientôt fini de me griller totalement, et une humeur à faire sauter les pétales des paquerettes à cinquante mètres.
Mais la satisfaction d'un effort intense et accompli dans le dépassement sans vraiment aller jusqu'à la douleur. Et quelques coins de nature sauvage dans un coin de nos têtes, précieusement utile quand la société nous réorganisera à nouveau dans les tunnels de la modernité. Il y aura alors le souvenir, comme un soulagement, d'une respiration en Vanoise.
La Vanoise! N'en parlez pas trop autour de vous, mais sachez qu'il y a ce petit coin de magnifique, pas loin, pas si loin... Salut à toi, la Vanoise!
Pas de charge et grandes enjambées vers le parking du Plan de Tueda. On se change, on mangeouille, on s'arrache.
2 commentaires:
Et ben bravo, si vous m'aviez demandé avant, Béatrice vous aurait indiqué les crèmes solaires adéquates (à base d'huile d'olive).
Aie! Aie! Aie! L'huile d'olive d'Oraison, elle fait chanter les salades et elle ensorcelle les papilles! Elle se déguste avec toujours autant de plaisir sur Paname!
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