Chanrouge et la descente vers le Plan du Pêtre

Mercredi 25 juillet, 14h20

Quelques encablures face aux aiguilles des Corneillets et de Chanrossa depuis le plan de notre pause et nous parvenons au Col de Chanrouge (2531 m.), notre enthousiasme n'a encore rien vu!

Nous débouchons sur la vallée que nos espoirs de Vanoise nous faisons entrevoir. La voila, préservée des regards ou presque, préservée des Hommes ou presque, préservée de tout ce qui finirait par l'atteindre ou presque. Adossés à l'Aiguille de Chanrossa, loin devant nous, le massif du Mont-Blanc. Plus près devant nous, le Roc Merlet, la Montagne de la Grande Val, le ruisseau des Avals et la descente vers le Plan du Pêtre. A gauche, le massif de l'Aiguille du Fruit. Nous y sommes.

Le contemplatif au sommet (des Alpes) de son art.


La Vallée et le massif du Mont-Blanc en gros plan



Posage des sacs, les épaules ont morflé mais pas tant que ça, les bras peut-être un peu plus, à cause du soleil. Posage des fesses, la montée au propre et le paysage au figuré nous ont mis sur le cul. Posage de nos mirettes sur ce paysage qui nous expose son idée de l'immensité, tout est beau, tout est grand, et le massif du Mont-Blanc qui ponctue l'horizon en ajoute au grandiose.

Grignottage, petite respiration, une vraie pause... l'immensité est superbe. Le soleil, le vent, la roche, les éléments nous dépassent. Nous prenons tout cela avec finalement beaucoup de philosophie et d'insouciance. C'est bien pour l'immersion la plus totale que nous avons consacré notre matinée à avaler patiemment 800 mètres de dénivelé depuis le parking, pour bientôt redescendre vers les Lacs Merlets. Y a-t-il finalement plus douce ivresse que celle des hauteurs?

Pendant que je me paie le luxe (ou commets la faute de goût) d'ajouter un peu de musique à l'harmonie des lieux, discrètement dans mes oreilles (Ca fait longtemps que j'n'ai plus vu ce coin d'soleil à l'horizon, Ca fait longtemps que je l'attendais, la p'tite lueur de la raison), Renaud se paie le luxe (ou commet la faute de goût) d'appeler son patron. Les news de Paris sont mitigées, comme on est bien ici!

Le temps passe et celui de commencer la descente arrive. Que du bonheur (expression à la con du moment) en perspective, point fina'na'na'nigne (expression perso à la con du moment). Le massif de l'Aiguille du Fruit sur notre gauche et l'aiguille du Rateau sur notre droite (Voir la carte précédente)


La descente est douce et belle. Il faut dire que les grosses difficultés de la journée sont derrière nous. Satisfaction et soulagement, produits dopants impeccables! Et le promeneur se faisant plus rare, la nature se fait plus généreuse. Des fleurs partout... Des marmottes qui cavalent dans tous les sens... On y est!




Moment de détente, de plaisir, on fait joujou avec l'appareil photo...

6 commentaires:

Denis a dit…

Et voilà, tranquille, avec le soleil en face; alors qu'il fallait faire le tour en commençant par la face Est, là où le soleil se lève !

DK 360 a dit…

Tranquille!

Et le soleil, on s'en souvient, on le dessine, mais c'est tout! dans cet été parisien 2007.

Anonyme a dit…

JUSTE UNE MISE AU POINT... ATTENTION ! PRALOGNAN NE FAIT PAS PARTIE DU DOMAINE DES TROIS VALLÉES ! QUELLE ERREUR ! GÉOGRAPHIE ÉLÉMENTAIRE À REVOIR...

Anonyme a dit…

JUSTE UNE MISE AU POINT... ATTENTION ! PRALOGNAN NE FAIT PAS PARTIE DU DOMAINE DES TROIS VALLÉES ! QUELLE ERREUR ! GÉOGRAPHIE ÉLÉMENTAIRE À REVOIR...

Denis a dit…

Exact pour Pralognan, mais, à priori, la saulire ne fait pas partie du domaine de plus de trois neurones.

Davou a dit…

Oulah, ça rigole pas là!!!