Dimanche 22 juillet, 12h05
Je rejoins Renaud à la Gare de Nemours, point de départ routier de notre périple vers le Sud. Dépassés les bouchons parisiens, de là-bas, on est déja un peu lancés. Le temps de se détendre encore un peu, de vérifier que tout est bien en place, matos de camping à charger, bouteilles d'eau fraiche pour la route, sévère réserve de Kit-Kat pour les pauses, le poste à l'arrière du C15 est prêt à nous envoyer du Lee Scratch Perry, "sunshine in da summer".
Dernière petite touche à coté de laquelle mon conducteur ne saurait passer...
On trace sur Lyon. Pas le temps de tergivercer, rien de bien agréable à descendre le long de ces déversoirs à touristes sans imagination, pressés aussi en vacances. Juste remarquer quelques jolies demeures le long de notre trajet, et de nous projeter le jour où les murs de ces batisses chargées d'histoire ont eu vent de cette drôle d'histoire, un immense conduit à conduits s'apprêtait à venir chatouiller leurs fondations et engazoiler leur horizon. Quel choc!
2 commentaires:
C'est bien fait pour eux, d'ailleurs, il fût un temps où on les mettaient sur une pique !
Le peuple au collier de misère
Sera-t-il toujours rivé ? …
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé ? …
Jusques à quand la sainte clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?…
A quand enfin la République
De la justice et du travail ?…
Oui, mais …
Ça branle dans le manche.
Ces mauvais jours-là finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront !
Jean-Baptiste Clément, 1871
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